Renseignements Généraux: La RATP ne manque pas d'air... chargé en particules

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La RATP ne manque pas d'air... chargé en particules

La qualité de l'air dans le métro et le RER contient "une présence importante de particules en suspension", a annoncé vendredi la RATP. Un phénomène dû au freinage des rames sur les rails.

L'air du réseau ferré d'Ile-de-France (métro et RER) est sensiblement de même qualité que l'air de la rue : "On ne relève que de faibles traces d'ozone, mais une présence encore importante des particules en suspension, notamment les Pm10 (diamètre inférieur à 10 microgrammes) et Pm2,5 (inférieures à 2,5 microgrammes)", a exposé vendredi Sophie Mazoué, responsable de la qualité de l'air à la RATP.

Selon elle, le niveau élevé de particules à haute teneur en fer est dû principalement à l'effet mécanique du freinage des rames sur les rails et devrait être réduit avec le renouvellement progressif du matériel : la moitié sera changée d'ici 2012 et la totalité en 2020. "Ces résultats sont sensiblement équivalents aux métros de Lyon ou de Stockholm, et légèrement inférieurs à celui de Londres", a-t-elle ajouté.

Les mesures ont été effectuées par la régie à partir de ses cinq stations de mesures implantées aux stations de métro Franklin-Roosevelt et Châtelet et dans le RER à Châtelet-les-Halles, Auber et Nation. Elles ont été corroborées par plus de 280 relevés effectués in situ par des agents volontaires de la RATP, équipés de capteurs tout au long d'une journée de travail, a précisé le médecin de la RATP, Valérie Jouannique. Celle-ci a par ailleurs assuré qu'il n'y avait "aucune présence d'amiante" dans le réseau.

Pas de normes de qualité

Sophie Mazoué a rappelé qu'il n'existe pas encore de normes sur la qualité de l'air intérieur. "La RATP a donc saisi le Conseil supérieur d'hygiène public de France (CSHPF) qui avait préconisé, en 2005, une présence des particules inférieures à 347 microgr/m3 en moyenne horaire". Dans le métro, ce niveau atteint 150 microgr, mais dans le RER, il peut monter aux heures de pointe du soir et du matin jusqu'à 800 microgr et même 2.400 microgrammes sur les chantiers, "uniquement la nuit de 2h à 4h du matin et en présence de personnels équipés", a insisté la responsable de la RATP.

La Régie, qui communiquait pour la première fois sur le sujet, entendait répondre à une étude commanditée par Ecologie sans Frontières affirmant que la pollution de l'air était "largement sous-évaluée" en région parisienne, notamment dans le métro.

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Source : LCI

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